Et voici qu'une jeune femme de plus, décède malheureusement, tragiquement des suites de ses blessures... des coups de couteaux qu'elle a reçu de son ex compagnon qu'elle avait quitté depuis le 14 juillet; et pour cause : la violence conjugale. Encore et toujours, une histoire de violence qui se termine en drame conjugale.
Il est triste d'entendre des histoires pareilles, le pire c'est que le nombre de ces drames est croissant. Il y a une semaine et demie, on nous montrait à la télé une femme âgée qui avait mis plus de vingt cinq ans avant de quitter son mari qui l'a battait quotidiennement. Vingt cinq ans avant de prendre la décision que cette vie là n'était pas pour elle, vingt cinq ans pour faire preuve de courage et faire le choix de partir.
Elodie Boudia elle, jeune maman a fait preuve de courage et elle a su faire le choix de changer d'existence, un choix qui impliquait aussi le devenir de ses enfants. Mais hélas comment faire un choix de nos jours avec des hommes aussi possessifs et déséquilibrés ? Faire un choix entre la mort à petit feu c'est à dire souffrir des coups, et de la maltraitance, ou faire le choix de mourir plus violemment ! À coup de couteau le plus souvent, ou par balle...Est ce là une issue quand l'amour part, quand l'amour est mort ?
L'amour n'est plus, mais la personne doit être, elle doit continuer sa vie, se construire, elle doit pouvoir vivre comme elle l'entend car c'est elle qui dispose de sa vie !
C'est vrai que l'Amour ne se commande pas, et qu'il est difficile de contrôler ses sentiments, mais avec toutes ces histoires, et pour avoir été spectatrices de violence conjugale, je suis farouchement effrayée par les gens trop amoureux, par cette démesure qui fait que l'autre d'en face peut oublier qui il est et vivre que pour l'autre. Je pense que ce genre de relation fusionnelle est très dangereux la plupart du temps. Aimer oui mais c'est ce « trop » d'Amour qui fait peur.
J'ai deux amis qui quand ils sont amoureux ne vivent que pour la personne qu'ils aiment, et quand vient la séparation, ils se font du mal, de n'importe quelle façon que se soit : se taillader le bras avec n'importe quel objet tranchant... Ils ne veulent plus vivre parce que vivre c'est vivre dans et par l'autre. Nous avons encore eut un exemple la semaine dernière avec ce jeune st pierrois de vingt six ans qui s'était jeté de sa fenêtre après une dispute car sa femme voulait le quitter...
Je ne sais pas pour vous, mais je trouve cela est effrayant et triste à la fois. Ensuite, nous avons le deuxième cas, celui de choisir de faire du mal à l'autre plutôt qu'à soi-même. L'anéantir, lui enlever le vie, car si elle n'est plus à nous elle ne sera pour personne d'autre... Mon Dieu qu'elle étrange façon d'aimer; qu'elle façon extrême de construire son monde affectif qui au final dirige l'individu tout droit à l'irréparable, à la folie lorsque l'autre décide de partir... Je ne prétends pas détenir la meilleure façon d'aimer, car il n'en existe pas, mais ne perdons pas de vue que nous pouvons être dangereux pour nous même et surtout pour les autres.
Soyons plus maître de nous, et saupoudrons notre façon d'aimer d'une bonne dose de raison, pour ne pas qu'à la fin d'une histoire nous ayons à être les acteurs de tel drame passionnel.